Voici peut-être la cinquantième adaptation de « Barbe Bleue ».
On n’en a jamais fini avec ce personnage sanglant.
Ici, quatre acteurs-chanteurs, un pianiste et un régisseur inquiétant se livrent à une sorte de comédie musicale et macabre. C’est un divertissement drôle, sentimental, ludique et cruel.
Une sombre histoire…
Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d’or et d’argent, des meubles en broderie, et des carrosses tout dorés; mais par malheur cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuit devant lui. Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage. Elles n’en voulaient point toutes deux, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait encore, c’est qu’il avait épousé plusieurs femmes, et qu’on ne savait ce que ces femmes étaient devenues…